Les perspectives IT selon Comet
Les métiers autour de la data en parallèle de ceux de l'IA resteront en pénuries en 2024. Perspectives selon Comet.
Les data engineers, data scientists et data analysts sont dans le radar des grands groupes : ces derniers souhaitent accélérer la compréhension et sécuriser leurs données, prérequis incontournable à tout projet d'IA à même de booster la performance de leurs activités.
“ Personne ne sera épargné par l’IA, encore moins les grands comptes. Avant de se lancer dans un projet d'IA (générative ou autre), il faut s’assurer que les données soient de qualité. Un référentiel fiable, une sécurisation des accès et partage des données et une véritable gouvernance de la data sont nécessaires. " / Eric Didier, CEO de Comet
Alors que de nouveaux métiers naissent, comme celui de prompt engineer par exemple, la demande des grands comptes pour les métiers de la data reste solide, mais malgré le buzz, celle des métiers de l'IA (hormis les étapes de sensibilisation, de stratégie et de roadmap interne) demeure encore incertaine.
SOA, Serverless et IaC au service de l'agilité…
Les micro et nano services telles que les technologies Serverless et IaC (Implementing Infrastructure as Code) montent en puissance, au sein d’architectures orientées services :
La notion de SOA (Services Oriented Architecture) des années 2000 prend un nouveau tournant et la réutilisation et l'interaction de briques de services existants offrent une agilité et une évolutivité inédites tant côté développement applicatif qu'au niveau infrastructure.
“Il est très tentant de réinventer la roue, mais ceci a des effets désastreux sur la productivité réelle des équipes produit et développement, et sur le coût de l'infrastructure : il faut au contraire évaluer en permanence les technologies disponibles pour répondre à nos cas d’usages et coder uniquement les services où nous avons une vraie valeur ajoutée. Les profils capables de faire rythmer cet assemblage comme les ingénieurs Devops et FinOps, sont particulièrement recherchés.”
… et de l'atteinte des objectifs IT bas carbone
Pour permettre la rencontre idéale d’experts qualifiés avec chaque mission, Comet s'appuie sur de grands volumes de données et requiert une importante puissance de calcul pour déployer ses algorithmes de machine learning.
“En 6 mois nous avons réussi à changer toute notre infrastructure cloud : grâce aux technologies Serverless et IaC nous pouvons consommer du cloud à la demande, selon les instructions de déploiement de notre infrastructure écrites au coeur du code, puis le faire disparaître dans la foulée, minimisant ainsi les coûts énergétiques. Nous avons diminué par 6 notre empreinte carbone globale en moins d'un an.”
Investir davantage dans la cybersécurité
L'essor des investissements dans la cybersécurité ne fait aucun doute au regard des menaces grandissantes qui pèsent sur les grands comptes : elles ont besoin de professionnels capables de sécuriser leurs systèmes d’information et leurs données. Les monnaies, les profils humains (CVs et réseaux) et même les œuvres d'art sont pionniers de la dématérialisation qui agrandit chaque jour un peu plus le terrain de jeu des hackers.
Tous les domaines de la cybersécurité sont concernés par cette forte demande : la sécurité offensive, le pentesting (tests d'intrusion), les réponses à incident sur des attaques en cours (CSIRT) ou encore la sécurité cloud et infrastructure. Le SOC 24/7 (la sécurité managée) permet aux entreprises et organisations de bénéficier d’un monitoring continu de la sécurité de leurs systèmes d’information. Cette branche de la cybersécurité est en pleine expansion.
L'intégration de l'intelligence artificielle dans les outils de cybersécurité devrait continuer à augmenter pour aider à détecter et à prévenir les attaques… au risque d'exposer encore un peu plus de données privées comme on le constate dans l'éclosion des différents parfums de ChatGPT bien indiscrets.
Le software a pris le dessus sur le hardware
A l'image de Tesla, des derniers modèles d'avions commerciaux ou du cloud gaming, la tendance est à la priorisation du software. Le software pilote un hardware plus simple, asservi ou déporté et remplace un hardware complexe peu évolutif sur lequel une couche logicielle est souvent mal intégrée.