Faut-il (encore) sauver Atos ?
Nous ne savons pas s'il faut en pleurer ou en rire. Atos est le vaudeville de l'IT depuis plusieurs mois. Et l'histoire connait une nouvelle surprise : l'offre de reprise packagée par David Layani (avec des partenaires) a été retirée de la table.
Visiblement, ce retrait fait suite au retrait des partenaires Walter Bulter et Econocom. Atos confirme le retrait et continue à espérer un accord d'ici juillet pour la partie restructuration financière. Dans le même temps, le groupe doit trouver un accord définitif pour les activités les plus stratégiques touchant les intérêts de la France.
Une partie de la dette de presque 5 milliards vient des acquisitions faites avant 2019 et sur les stratégies tardives ou hasardeuses avant et après 2019.
La question est désormais : que va-t-il rester d'Atos ? Eviden a repris les activités les plus porteuses, la partie sensible sera sans doute reprise sous la surveillance de l'Etat français. Et le reste ?