Dévirtualisation : Merci Gartner pour ce nouveau mot
Depuis le rechat de VMware par Broadcom, on nous annonce beaucoup de choses : la fin de VMware, la colère des partenaires et des entreprises, etc. Jamais à court de nouveaux mots, Gartner, dans son rapport Hype Cycle, sort le terme "dévirtualisation". Ce basulement serait dû à la fin de la virtualisation local / on premise vers des nouveaux modèles de licence non perpétuelles, migration vers des serveurs dits bare metal en ne faisant plus de virtualisation. Bref, on arrête les machines virtuelles et on remet de vrais serveurs... Admettons.
Cette tendance est très marginale comme le reconnait Gartner le restera. Il n'est pas possible pour une entreprise de reprovisionner x serveurs pour remplacer plusieurs centaines de machines virtuelles. Le changement d'hyperviseur ou de technologies de virtualisation sont des tendances plus certaines et moins aléatoires.
Peut-on parler de dévirtualisation ? Absolument pas. Même Gartner indique que cela implique peut-être 1 % des entreprises et encore il faut regarder le type d'entreprise et l'infrastructure virtualisée qui est remplacée.
Par contre, le remplacement des machines virtuelles par des conteneurs ne peut qu'accélérer, confirmant que les conteneurs et les environnements de type Kubernetes sont l'avenir des infrastructures.